Un homme est décédé, mardi, après avoir reçu au moins une décharge de pistolet électrique Taser au cours d'un affrontement avec des policiers de Winipeg.

C'est la première fois qu'un décès survient à la suite du recours au Taser à Winnipeg, a fait savoir la police.

La porte-parole du corps de police, Jacqueline Chaput, a déclaré que les policiers avaient reçu un appel à l'aide en après-midi, et qu'à leur arrivée, ils avaient découvert un individu à l'arrière d'une résidence. L'homme ayant reçu la décharge de Taser a été transporté dans un état critique à l'hôpital, où il a succombé.

Selon un média de Winnipeg, l'homme brandissait un couteau, mais la porte-parole n'a pu le confirmer. Elle a dit ignorer combien de fois ou à quel endroit du corps l'homme a été touché par la décharge électrique. Une enquête est en cours, a-t-elle dit, ajoutant qu'il était encore trop tôt pour déterminer si le Taser a quelque chose à voir avec le décès.

Elle a souligné que les policiers de Winnipeg doivent se conformer à des normes strictes d'utilisation du Taser.

L'identité de l'homme n'a pas été rendue publique.

Le mois dernier, Amnistie internationale Canada a renouvelé son appel en faveur d'un moratoire sur l'utilisation du pistolet électrique, à la suite de la mot d'un détenu en Ontario qui avait été touché par une décharge de Taser. D'autres plaidoyers en faveur d'un moratoire ont été exprimés suite à plusieurs décès médiatisés.

Une enquête publique est prévue cet automne sur la mort d'un immigrant polonais, mort peu après avoir reçu des décharges électriques administrées par des policiers de la Gendarmerie royale du Canada à l'aéroport de Vancouver.