Le maire de La Nation, Denis Pommainville, soutient que la fin de L'écho d'un peuple pourrait faire place à un nouveau spectacle quelconque dans l'Est ontarien, au grand dam des bénévoles de première heure.

Le maire de La Nation, Denis Pommainville, soutient que la fin de L'écho d'un peuple pourrait faire place à un nouveau spectacle quelconque dans l'Est ontarien, au grand dam des bénévoles de première heure.

M. Pommainville a lancé l'idée d'une refonte complète, hier, à la conférence de presse qui a marqué la fin d'une ère dans Prescott et Russell.

"C'est peut-être le temps de passer à un nouveau spectacle. De passer à une nouvelle formule, une nouvelle gestion, une nouvelle façon de faire les choses. Vous avez un site extraordinaire. Est-ce qu'on peut le transformer pour faire autre chose ? C'est le temps de passer, peut-être, à une étape différente."

Suggestion peu appréciée

En coulisse, les bénévoles de première heure n'ont guère apprécié la suggestion de M. Pommainville. Ils ne sont pas prêts à larguer tous leurs efforts par-dessus bord et de recommencer à zéro. Trop de temps et d'efforts ont été investis pour tout chambarder, ont-ils confié sous le couvert de l'anonymat.

"Ce n'est pas un enterrement, c'est un éclatement, un rayonnement de notre fierté. Nous le portons en nous", a tenu à préciser Félix Saint-Denis, directeur artistique de la fresque historique, en parlant du spectacle.

M. Désormeaux n'écarte pas la possibilité d'un retour de L'écho d'un peuple - sous une forme différente - même s'il estime que la lueur d'espoir est très mince pour l'an prochain.

"Il est un peu prématuré de parler d'une refonte. Cependant, la formule existante est à repenser", a-t-il souligné.

Sans complètement réinventer la roue, une métamorphose pourrait impliquer des modifications au spectacle, telle sa durée et un début plus tôt en soirée. Surtout si l'on veut attirer les visiteurs du parc aquatique Calypso, a appris LeDroit.

Le directeur général se dit prêt à retrousser les manches et investir corps et énergies dans toute aventure culturelle francophone subséquente.

Correspondant régional

jfdugas@ledroit.com