La ministre québécoise des Transports, Julie Boulet, a bien accueilli, lundi, l'intention du gouvernement fédéral de remplacer le pont Champlain par une nouvelle structure.

Il sera plus logique d'intégrer le projet de train léger rapide vers la Rive-Sud à un nouveau pont qu'à l'ouvrage existant, a fait valoir la ministre au cours d'une conférence de presse portant sur les trains de banlieue de la région métropolitaine.

Selon les derniers rapports de la Société des ponts fédéraux fournis au ministre fédéral des Transports, Lawrence Cannon, construire un nouveau pont serait plus rentable à long terme que de continuer à rénover la structure existante, a rapporté lundi Le Journal de Montréal.

Selon le quotidien, même si l'actuel pont Champlain doit être rénové l'an prochain, il sera détruit une fois que le nouveau pont sera érigé, dans un échéancier de 10 à 15 ans.

Pour l'instant, il est impossible de connaître les coûts et le nombre de voies du nouveau pont. Cependant, M. Cannon a précisé au quotidien que la «portée et la largeur» des voies sera supérieure à celles de l'actuel pont Champlain, perpétuellement congestionné.

La ministre Boulet n'a pas voulu se prononcer sur le nombre de voies que le nouveau pont devrait comporter.

Lawrence Cannon a par ailleurs indiqué qu'un partenariat public privé ferait «très certainement» partie des scénarios utilisés pour financer la construction du pont.

Il serait donc possible que le nouveau pont reliant la Rive-Sud à Montréal soit à péage.