Les négociations de la dernière chance se poursuivaient, hier, au lendemain du dépôt de l'offre finale de la compagnie Beaulieu Canada à ses 300 employés de l'usine 3.

Mercredi, la direction de l'entreprise a présenté aux syndiqués une ultime proposition. En cas de refus, Beaulieu Canada menace de fermer l'usine de tapis pour de bon.

La convention collective des travailleurs de l'usine 3 est échue depuis le 30 novembre 2006. Les deux parties ne s'entendent pas sur les modalités du prochain contrat de travail. Les syndiqués demandent un gel de salaire pour les années 2007 et 2008, suivi d'une augmentation de 3,5% en 2009 et en 2010. Leur cahier de revendications prévoit également une meilleure contribution de l'employeur à leur assurance collective et à leur fonds de retraite.

Beaulieu, pour sa part, demanderait à ses employés des concessions de l'ordre de 30%, touchant globalement les salaires, les jours fériés, les vacances et le taux de participation à l'assurance collective.

Retenu en réunion de négociations la majeure partie de la journée, le conseiller syndical Éric Lebel n'était pas disponible hier pour commenter la situation.