Faute de pouvoir elle-même investir immédiatement pour repaver la partie de l'avenue Gatineau où l'asphalte a été retiré, la Ville de Gatineau présentera une demande d'aide financière au gouvernement du Québec.

Faute de pouvoir elle-même investir immédiatement pour repaver la partie de l'avenue Gatineau où l'asphalte a été retiré, la Ville de Gatineau présentera une demande d'aide financière au gouvernement du Québec.

La députée de Gatineau, Stéphanie Vallée, sera interpellée par la municipalité, qui souhaite trouver plus d'un demi-million de dollars pour asphalter l'avenue Gatineau, entre les chemins des Terres et Taché. Si elle ne trouve pas d'argent neuf, la municipalité n'asphaltera pas cette section de rue avant 2010.

Le conseiller du district de Limbour, Simon Racine, se demande de son côté où est passée la somme que Gatineau a reçue lors d'un règlement hors cours intervenu avec l'entrepreneur qui avait réalisé l'asphaltage en 1993. M. Racine soutient que la chaussée s'était détériorée à l'intérieur du délai de garantie de deux ans. L'entrepreneur a été poursuivi, et le tout s'est soldé, en 2000, par un règlement permettant à la municipalité d'obtenir 250 000 $.

"La question que je pose, c'est où est passé l'argent", a demandé Simon Racine à ses collègues. Le conseiller Richard Côté, qui préside le comité des immobilisations, a indiqué que cette somme a été remise dans le "fonds général".

Le conseiller Pierre Philion a souligné qu'il doit lui aussi composer avec des rues où l'état de la chaussée laisse à désirer, et qu'en aucun cas les élus siégeant au comité des immobilisations favorisent leurs quartiers. Il a tout de même convenu que la situation n'est pas idéale sur l'avenue Gatineau.

"Ce n'est pas normal qu'on soit obligé d'enlever l'asphalte sur une rue parce qu'elle est dangereuse, mais qu'on ne soit pas capable d'asphalter", croit-il.

jmercier@ledroit.com