Augmenter le budget alloué à la culture de 600 millions $ à un milliard $ sans piger dans les poches des citoyens: voilà le défi qu'estime pouvoir relever le Parti vert du Québec avec son Plan de la culture.

Les 400 millions $ supplémentaires proviendraient d'une taxe spéciale sur la publicité nationale, c'est-à-dire sur les publicités diffusées partout au Québec.

Parmi les mesures mises de l'avant, le Parti vert promouvoit la création de coopératives d'habitations d'artistes afin de «rassembler les artistes de tous genres dans un environnement d'incubation créatif».

Le parti propose aussi d'augmenter le financement du Conseil des arts et des lettres et de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC), en plus d'injecter de l'argent dans les programmes d'aide à la production cinématographique.

La télévision d'État, Télé-Québec, ainsi que les médias communautaires verraient leurs enveloppes budgétaires être bonifiées.

Finalement, le Parti vert dégagerait des fonds destinés à développer une expertise dans le domaine de la thérapie par les arts.

Le chef du Parti vert, Guy Rainville, qualifie le Plan de la culture de «révolutionnaire» et s'est dit très fier d'envisager «donner les moyens aux artisans de faire rayonner la culture au Québec comme à l'étranger».