Des porte-parole du gouvernement fédéral ont indiqué que les interprètes afghans grièvement blessés durant l'exercice de leurs fonctions avec l'armée canadienne pourraient bientôt obtenir de l'aide afin d'immigrer au Canada.

Bien qu'il ne se soit pas engagé officiellement, le gouvernement canadien se penche sur des cas d'interprètes ayant perdu des membres lors de missions avec les forces canadiennes.

Contrairement à d'autres pays membres de l'OTAN, le Canada n'a pas de politique pour venir en aide à son personnel afghan blessé qui désire immigrer au pays. Les interprètes mutilés lors de combats n'ont d'autres choix que de supplier les soldats canadiens de leur venir en aide afin d'obtenir l'attention d'Ottawa.

Selon les porte-parole fédéraux, le gouvernement examine présentement différentes possibilités afin d'établir une procédure spéciale d'immigration pour son personnel travaillant en zone de guerre, comme cela se fait aux États-Unis et en Australie.

La porte-parole de la ministre fédérale de la Citoyenneté et de l'Immigration, Julie Vaux, a assuré que la ministre Diane Finley portait un intérêt personnel à l'égard de ce dossier.