«Nous sommes prêts.» C'était le mot d'ordre des organisateurs du festival hier après-midi, à quelques heures du début du premier concert.

«Tout a bien été préparé. On a planifié des plans B pour tous les scénarios possibles: s'il fait soleil, s'il pleut, s'il y a une panne d'électricité, si quelqu'un ne se sent pas bien pendant un concert et qu'il faut qu'une ambulance vienne le chercher sans les sirènes pour ne pas déranger tout le monde. Bref, je me sens l'esprit tranquille», affirmait Marco Genoni, instigateur, président d'honneur et principal organisateur de l'événement, à quelques heures du début du premier concert.

Même l'acoustique, le plus gros défi des dernières semaines, ne stressait plus personne. «L'acoustique a vraiment été notre principale préoccupation. Faire du bel canto sous une tente, c'est prendre un grand risque. Mais en même temps, tout se fait. Comme c'est du bel canto, il fallait s'arranger pour garder le son le plus naturel possible. Rien n'est amplifié, question de garder intacte l'homogénéité du son. On a recours à l'amplification seulement pour les voix à l'occasion. Je pense qu'on est arrivés à un résultat final optimal», a indiqué Vincenzo Cavalieri, le directeur technique de l'Accademia Nazionale Santa Cecilia.

Le maire de Knowlton, bien que néophyte dans le domaine du bel canto, avait lui aussi hâte que débute «le plus gros événement des Cantons-de-l'Est». «Je pense que ça va être très positif. C'est dur de dire où ça va mener parce qu'on rivalise avec tout le monde dans le domaine du tourisme. On n'a pas de gros centres et on n'en veut pas non plus. Mais on offre ici quelque chose d'unique», a-t-il fait valoir.