Le chef du Parti libéral du Canada, Stéphane Dion, a accusé Stephen Harper de fabriquer une crise parlementaire qui n'existe pas.

Au cours d'un point de presse à l'issue d'une assemblée publique tenue à Saint-Lambert pour appuyer sa candidate libérale, Roxanne Stanners, Stéphane Dion a expliqué que sur les 25 comités réunis, seuls trois fonctionnaient difficilement, et ce, parce que le premier ministre demande aux présidents de ces comités de ralentir ou de paralyser les travaux.

Le chef de l'opposition à la Chambre des communes a aussi affirmé que l'empressement de Stephen Harper à déclencher des élections générales traduit l'état de panique dans lequel se trouvent les conservateurs.

Le premier ministre ne veut pas que les Canadiens en apprennent trop sur les problèmes d'éthique de son gouvernement, dont celui des dépenses électorales du Parti conservateur en 2006, a-t-il affirmé.

Selon Stéphane Dion, Stephen Harper désire déclencher une campagne électorale générale parce que son gouvernement est inquiet du résultats des prochaines élections partielles, inquiet de voir les Canadiens en apprendre davantage sur leurs scandales et parce qu'il redoute que les Canadiens en sachent davantage sur son manque de préparation pour faire face aux actuelles difficultés économiques.