Près de deux semaines après l'incendie majeur qui a ravagé un immeuble industriel de la rue Western à Waterloo, l'enquête est passée aux mains de la Sûreté du Québec. En raison du peu d'indices récoltés par le service des incendies de Waterloo, le sinistre demeure toujours suspect.

«On a remis la scène vendredi à la SQ, a laissé entendre hier le chef des pompiers de la municipalité, Patrick Gallagher. On a un doute raisonnable de croire que l'incendie peut être suspect. Ça devient maintenant une enquête policière.»

L'ampleur de la destruction du bâtiment et le manque d'indices dans les décombres ont sérieusement compliqué la tâche du service des incendies. Les pompiers n'ont même pas été en mesure d'établir le lieu d'origine du brasier.

Le violent incendie, qui avait pris naissance dans la nuit du 17 au 18 juillet, avait monopolisé les pompiers de Waterloo, Sutton, Lac-Brome, Cowansville, Shefford et Bromont. Deux pompiers avaient été blessés légèrement en combattant l'élément. Le lendemain matin, environ 80% du vaste bâtiment industriel étaient réduits en cendres.