Les conservateurs ont perdu plusieurs appuis cruciaux au Québec, en Ontario et chez les femmes, laisse entendre un nouveau sondage.

L'étude La Presse Canadienne-Harris Décima accorde environ 31 pour cent des intentions de vote à l'échelle nationale aussi bien aux libéraux qu'aux conservateurs.

Le sondage téléphonique mené fin juin auprès d'un millier de personnes laisse croire que la dernière session parlementaire a coûté certains appuis au gouvernement conservateur minoritaire.

Le gouvernement Harper a ainsi souffert de plusieurs problèmes, dont les questions de sécurité qui ont contraint le ministre des Affaires étrangères, Maxime Bernier, à démissionner.

Les libéraux jouiraient maintenant d'une avance de 10 points auprès des électeurs urbains, contre 5 pour cent en décembre.

Au Québec, le sondage révèle que les conservateurs ont laissé filer l'avance de 15 points qu'ils détenaient auprès des électeurs qui ne sont ni fédéralistes ni souverainistes, et qu'ils se trouvent maintenant à égalité avec les libéraux.

Les appuis conservateurs auraient aussi fondu en Ontario, surtout à l'extérieur de la région métropolitaine de Toronto.

Le directeur de Décima, Bruce Anderson, croit toutefois que les vacances d'été du Parlement pourraient profiter aux conservateurs.

Le sondage a été mené du 26 au 29 juin; sa marge d'erreur est de 3,1 points de pourcentage, 19 fois sur 20.