Les agents de sécurité privés qui patrouillent le centre-ville de Vancouver font preuve de discrimination à l'endroit des toxicomanes et des sans-abri, affirment des militants antipauvreté.

Trois groupes se sont associés pour déposer une plainte devant la Commission des droits de la personne de la Colombie-Britannique, estimant que les agents embauchés par un groupe d'affaires local harcèlent de manière injuste les toxicomanes et limitent leur accès aux espaces publics.

La plainte ajoute que les agents - connus sous le nom d'«ambassadeurs du centre-ville» - dépassent les limites de leur autorité et humilient les sans-abri de la ville.

La plainte, qui contient des allégations qui n'ont pas encore été prouvées en cour, affirme aussi que les autochtones et les handicapés sont touchés de manière démesurée.

Les groupes prétendent également que les agents ordonnent aux gens assis ou couchés sur les trottoirs de se déplacer, qu'ils suivent ceux qu'ils jugent «indésirables» et qu'ils prennent des photos et des notes à des fins inconnues.

Ils demandent à la commission de déclarer que les agents contreviennent au code de protection des droits de la personne de la province, et de leur ordonner de mettre fin à leurs activités.