Des rebelles afghans ont lancé, mercredi, une attaque kamikaze infructueuse contre un convoi canadien.

Dans l'un des deux cas, un kamikaze est décédé tandis que le convoi canadien s'en est tiré indemne. Lors de la seconde attaque, un véhicule canadien a dû être sorti d'un cratère après l'explosion d'une bombe, mais il s'en est tiré sans dommage important.

L'attaque suicide est survenue mercredi, alors que les soldats canadiens patrouillaient à proximité de la ville de Spin Boldak, près du Pakistan. Un véhicule piégé a explosé près de la patrouille et blessé trois citoyens afghans, qui ont été conduits à l'hôpital.

Puis, toujours mercredi, une équipe du réseau CBC revenait d'une région rurale de Kandahar lorsqu'elle a été témoin d'une explosion qui a envoyé un convoi canadien dans un cratère. Une fumée noire, entourée d'un mini cyclone de poussière, se dégageait du lieu de l'incident.

Le véhicule a continué de rouler, sans dommage, après qu'il eut été extirpé du cratère.

L'armée canadienne n'a rapporté aucune blessure à la suite de cet incident, qui s'est déroulé tout près du lieu d'une mission menée par des troupes canadiennes, britanniques et afghanes.

La coalition a attaqué une installation où étaient fabriquées des bombes et où 20 rebelles étaient soupçonnés de se cacher. Elle y a découvert de l'équipement explosif, du matériel médical et des stupéfiants.

Selon le major britannique Matthew Cansdale, l'opération visait à intimider les rebelles et à permettre aux citoyens de se sentir plus en sécurité.

«Il existe dans ce pays des régions où les gens se font encore intimider par les rebelles, a dit M. Cansdale. Nous avons vu que des citoyens se sentent menacés par les insurgés et se croient obligés de collaborer avec eux. Le fait que nous ayons pu les attaquer dans ces régions montre qu'ils n'ont aucune liberté de mouvement.»