Les bandes vidéo sont rendues publiques. Malgré les appels à son rapatriement, le gouvernement fédéral demeure sur ses positions.
27 juillet 2002
Omar Khadr est blessé à trois reprises (il perd la vision d'un oeil) dans un échange de tirs avec les troupes américaines. Il est accusé d'avoir tué un soldat avec une grenade.
Octobre 2002
Khadr est transféré à la prison de Guantánamo Bay à Cuba.
Février et mars 2003
Khadr reçoit la visite d'agents du SCRS. Son interrogatoire se déroule alors que les autorités de la prison l'ont "préparé" en le privant de sommeil régulier durant des semaines.
16 septembre 2004
Dans des documents rendus publics, le ministère américain de la Défense affirme que Khadr a reconnu être un terroriste.
7 novembre 2005
Dépôt des accusations de meurtre contre Khadr.
29 juin 2006
La Cour suprême des États-Unis déclare illégal le tribunal militaire instauré à Guantánamo pour juger les présumés terroristes qui y sont détenus.
24 avril 2007
Sous de nouvelles règles établies par les autorités militaires, Khadr est à nouveau accusé du meurtre d'un sergent américain. Le 4 juin de la même année, un juge militaire rejette ces accusations pour des raisons de terminologie dans l'acte d'accusation.
23 mai 2008
La Cour suprême du Canada donne ordre au gouvernement fédéral de remettre aux avocats canadiens de Khadr des milliers de pages de documents relatives aux interrogatoires dont il a fait l'objet.
25 juin 2008
Un juge de la Cour fédérale détermine quels documents pourront être remis aux avocats de Khadr et rendus publics dans la foulée de la décision de la Cour suprême. Des documents vidéo des interrogatoires sont inclus.
9 juillet 2008
Les avocats de Khadr rendent publique une première série de documents. On y apprend que les autorités canadiennes venues interviewer le jeune homme à Guantánamo savaient qu'il avait été maltraité par les Américains avant de rencontrer les agents du SCRS.
15 juillet 2008
Les bandes vidéo sont rendues publiques. Malgré les appels à son rapatriement, le gouvernement fédéral demeure sur ses positions.
Sources : CBC, CTV, The Globe And Mail