Plusieurs centaines de travailleurs de l'hôtellerie à Montréal ont débrayé vendredi matin et occupé le hall principal de l'hôtel Reine-Élizabeth.

Le président de la Fédération du commerce de la CSN, Jean Lortie, a averti que d'autres coups d'éclats du genre pourraient être déclenchés.

Deux autres hôtels se sont donnés jeudi une banque de 72 heures de grève, portant à 14 le nombre de syndicats autonomes de la CSN suivant le mouvement entrepris il y a deux semaines. Le syndicat de l'hôtel Regency-Hyatt est toujours le seul à détenir un mandat de grève générale illimitée.

La présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, a déploré la lenteur des négociations et l'intransigeance des directions hôtelières.

Les travailleurs réclament notamment la réduction de la charge de travail des préposés aux chambres, un contrat de travail de trois ans, assorti d'augmentations de salaire, des mesures de conciliation famille-travail et l'élimination des recours croissants au personnel d'agences.