La hausse du dollar canadien, la difficulté à se procurer du papier et la compétition ont eu raison de l'entreprise césairoise Converpro. Depuis deux semaines, l'usine a cessé ses opérations, entraînant du même coup la perte d'une trentaine d'emplois. La compagnie doit aussi 10,8 millions $ à ses créanciers.

«Nous sommes victime du taux de change. Quatre-vingt-sept pour cent de nos activités étaient aux États-Unis», a expliqué Georges Favreau, vice-président de Converpro, lorsque La Voix de l'Est l'a rencontré, hier après-midi.

La hausse du dollar canadien n'est pas la seule responsable de sa mauvaise santé financière. M. Favreau indique que la compagnie a perdu 40 % de ses contrats au détriment d'un compétiteur, en janvier 2007.

À cela, il faut ajouter la difficulté à se procurer le papier qui était transformé en essuie-tout, mouchoir, papier hygiénique et à mains. Ces produits étaient destinés au marché industriel et non au détail. «Le papier, ce n'est pas l'industrie la meilleure en ce moment», rappelle M. Favreau.