Le nombre de logements locatifs familiaux fond comme neige au soleil au Québec, a déploré mercredi le Front d'action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU).

Malgré tout, le groupe de pression reconnaît que la situation s'est nettement améliorée par rapport à la crise qui a sévit entre 2002 et 2004.

À la grandeur du Québec, environ 140 ménages font actuellement l'objet d'un suivi de la part des autorités municipales ou d'organismes communautaires parce qu'ils ne sont pas encore parvenus à trouver un logement. En 2002, à Montréal seulement, 169 ménages avaient dû être hébergés d'urgence par les autorités. Cette année, tout juste 27 familles ont dû l'être.

Le FRAPRU s'inquiète néanmoins de la baisse importante du nombre de logements locatifs de plus de deux chambres. Selon l'organisme, pas moins de 20 944 de ces appartements sont disparus depuis 2003 dans l'île de Montréal, à cause de conversions en copropriétés ou en auberges. Le FRAPRU dénonce ce qu'il voit comme un «contournement» du moratoire sur la conversion en copropriétés.