Vingt-huit voiliers, monocoques et multicoques, ont pris le départ dimanche sur le fleuve Saint-Laurent de la septième édition de la Transat Québec - Saint-Malo à la voile, sous un ciel nuageux et par vents faibles.

Les 18 bateaux de la très éclectique Class 40 (12,28 mètres) engagés dans cette course ont pris le départ, comme prévu, à 11h00 locales, suivis une demi-heure plus tard des six multicoques de 50 pieds et des quatre monocoques de 60 pieds.

Seule course disputée d'ouest en est dans l'Atlantique Nord, cette épreuve de 2950 milles (5463 km), courue en équipage, avec un minimum de trois personnes à bord de chaque bateau, est de type Open, c'est-à-dire qu'elle est ouverte à toutes les classes de la course au large.

Les favoris sont les six multis 50, notamment Franck-Yves Escoffier (Crêpes Whaou!), déjà vainqueur en 2004 et qui a aussi remporté depuis la Transat Jacques Vabre (2005, 2007) et la Route du Rhum (2006) dans cette classe.

Il risque d'avoir comme principaux concurrents Victorien Erussard (Laiterie Saint-Malo), Yannick Bestaven, dont le Cervin Er est le seul bateau de l'IMOCÀ Vendée Globe engagé dans cette course, ou l'Italien Giovanni Soldini (Telecom Italia), qui rafle tout en classe 40 (Transat Artemis, Jacques Vabre).

Si Jacques Cartier et ses hommes avaient mis plus de deux mois pour rentrer de Nouvelle-France à Saint-Malo en 1534, le Français Loïc Perron, détenteur du record de cette course, n'eut besoin que de 7 j 20 h 24 min en 1996.