La Croix-Rouge tente sans succès d'entrer en contact avec la famille de Thomas McClain, un ingénieur de 46 ans originaire d'Ottawa enlevé par des ravisseurs colombiens le 27 juin dernier.

La Croix-Rouge tente sans succès d'entrer en contact avec la famille de Thomas McClain, un ingénieur de 46 ans originaire d'Ottawa enlevé par des ravisseurs colombiens le 27 juin dernier.

Joint par LeDroit, le porte-parole de la Croix-Rouge en Colombie, Yves Heller, s'est dit inquiet de la situation de M. McClain. "Nous n'avons pas d'informations dans ce cas précis d'enlèvement. Tout ce que nous savons est qu'il a été enlevé il y a quelques jours. À présent, nous n'avons rien du tout et la famille devrait au moins tenter de nous rejoindre", a-t-il indiqué hier depuis Bogotá, la capitale.

La Croix-Rouge a pour mission de faire respecter la Convention de Genève, un accord visant la protection des droits humains en cas de conflit armé. La Croix-Rouge a le devoir de rester neutre dans les conflits politiques et les crises humanitaires.

"De manière générale, nous gardons contact avec les groupes armés et voulons nous assurer de la santé des personnes impliquées", a expliqué M. Heller.

Rien n'indique pour l'instant que l'Ottavien résidant en Colombie depuis deux ans a été enlevé par le plus connu des groupes rebelles du pays, les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC).

Il pourrait aussi bien s'agir de ravisseurs à la recherche d'une rançon, ont indiqué les responsables de l'armée colombiennes dans les médias du pays sud-américain.

Les FARC ont fait la Une des médias partout dans le monde la semaine dernière quand Ingrid Betancourt, qu'ils détenaient depuis six ans, a été sauvée par l'armée française.

Aide consulaire

Depuis vendredi dernier, le ministère des Affaires étrangères canadiennes affirme que "les agents consulaires sont en contact avec la famille et des services consulaires leur sont présentement offerts".

Selon Radio Caracol, à Bogotá, le Canadien a été enlevé avec son beau-frère, un éleveur colombien nommé Jesus Aristizabal Zuluaga.

L'armée colombienne a repris les propos de la radio locale dans son site Internet en ajoutant que "les kidnappeurs ont pris par la force les deux victimes sur une propriété de la région de Tulua, où se tenait une foire agricole".

ldebacher@ledroit.com