Le juge, l'accusé et son avocat y étaient, mais les dossiers eux n'étaient pas au rendez-vous tout comme d'ailleurs la représentante du ministère public.

Le juge, l'accusé et son avocat y étaient, mais les dossiers eux n'étaient pas au rendez-vous tout comme d'ailleurs la représentante du ministère public.

Cette conjoncture a fait que Pierre "Cash" Larose n'a pu comme il en avait précédemment exprimé le désir, plaider coupable aux accusations relatives à son implication dans le monde des stupéfiants, dossier qui se trouve toujours dans le district judiciaire de St-Jérôme.

Pour de raisons obscures, la demande de transfert des dossiers de St-Jérôme à Gatineau, ne s'est pas encore matérialisée et ce même si la requête date de février, soit depuis plus de cinq mois.

Absente hier, la procureure de la Couronne, Me Brigitte Bishop qui se trouvait à St-Hyacinthe a cependant laissé savoir, par la bouche du procureur chef-adjoint de Gatineau, qu'elle verrait personnellement à ce que le transfert de dossiers soit fait pour le 17 septembre, date à laquelle M. Larose réglera tous ses dossiers.

Cure de désintoxication

L'avocat de M. Larose, Me Marcel Labelle, a indiqué qu'à cette date son client serait à mi-parcours de la cure de désintoxication qu'il entreprendra au cours des prochains jours au centre La Ruche.

Lorsqu'il se représentera en cour à la mi-septembre, M. Larose aura donc terminé les trois premiers mois de sa cure alors que l'avocat de l'homme de 45 ans s'est engagé à exposer au juge Jean-François Gosselin, les progrès accomplis par son célèbre client.

Rappelons que ce dernier avait fait les manchettes en novembre 2003 lorsque dans le cadre de l'opération Ouragan, les policiers ont investi sa somptueuse résidence du rang 4 au Lac Simon que l'on a évaluée à plus de 1,3 million $.

Outre la résidence qui a immédiatement fait l'objet d'une ordonnance de blocage, les policiers avaient aussi saisi motos, bateaux et voitures

En décembre 2007, "Cash" Larose qui disait travailler comme négociant en automobile, a plaidé coupable à une accusation de blanchiment d'argent entre janvier 1995 et novembre 2003.

Ce plaidoyer de culpabilité s'accompagnait du délaissement au profit du Trésor public, de la résidence du Rang 4 acquise, selon la preuve de la Couronne, grâce à de l'argent provenant du commerce des stupéfiants.