Le maire d'Ottawa, Larry O'Brien, rejette l'idée de transformer l'avenue Carling en un circuit principal où passerait le futur train léger comme le souhaitent trois conseillers municipaux.

Le maire d'Ottawa, Larry O'Brien, rejette l'idée de transformer l'avenue Carling en un circuit principal où passerait le futur train léger comme le souhaitent trois conseillers municipaux.

Les élus Clive Doucet, Christine Leadman et Marianne Wilkinson veulent que cette artère achalandée soit au coeur du plan de transport en commun de 4 milliards $ adopté récemment par le conseil municipal pour les prochains 25 ans.

Selon les conseillers, cette route constitue un meilleur tracé que celui de la promenade de l'Outaouais - tel que le prévoit le plan - pour desservir les usagers du corridor Est-Ouest.

La conseillère Leadman, doute que la Commission de la capitale nationale (CCN) est réticente à l'idée de céder à la Ville son joyau naturel longeant la rivière pour y faire circuler un train. La CCN n'a d'ailleurs pas encore donné sa réponse à la municipalité.

Le conseiller Doucet estime pour sa part que ce sera au train de circuler là où vivent les gens et non pas aux gens de se déplacer vers le train. Selon lui, l'avenue Carling constitue une artère idéale à explorer.

Le maire O'Brien indique pour sa part que l'avenue Carling est de toute façon déjà comprise dans le plan d'ensemble du projet de transport.

"Route secondaire"

"L'avenue Carling a toujours été identifiée comme une des routes secondaires dans le plan, dit le maire. Je ne suis pas surpris (de leur idée) car ce sont ces mêmes trois conseillers qui ont voté contre le plan que nous avons retenu".

M. O'Brien ne croit pas que cette option recevrait l'aval du conseil, puisque le plan a déjà été approuvé à forte majorité par 19 élus contre quatre.

Le jour de l'adoption du projet, le conseiller Doucet a présenté une motion sur l'avenue Carling qui avait d'emblée été rejetée.

Si toutefois la CCN refuse de céder les droits de passage de la promenade de l'Outaouais à la Ville, l'avenue Carling sera alors envisagée comme une seconde option.

dlahaye@ledroit.com