Les Québécois éliront un nouveau gouvernement le 1er octobre prochain. D'ici là, La Presse a voulu sonder l'état d'esprit des électeurs. Nos journalistes et nos photographes ont été à leur rencontre dans 100 villes différentes dans toutes les régions du Québec. Découvrez ce que les électeurs ont à dire.

Qu'est-ce qui vous préoccupe en ce moment ?

Mon emploi. Je suis présentement en remplacement, donc c'est une situation temporaire, alors pour l'instant, je n'ai pas vraiment de vision à long terme. Construire la famille, s'établir, acheter une maison avec un emploi qui peut prendre fin possiblement, c'est préoccupant.

Quelle est la dernière chose qui vous a mis de bonne humeur ?

Mon fils, ce matin. Parce que je l'aime, il est adorable.

Quelle est la dernière chose qui vous a mis en colère ?

La problématique des migrants sur l'Aquarius, en Europe, qui ont été renvoyés comme des poupées de chiffon d'un pays à un autre.

Quelle est la dernière personnalité publique dont la mort vous a ému ?

Pierre Bellemare. C'était un des premiers à animer des télé-achats [en France], avec une demoiselle, pour présenter des articles un peu douteux à nous vendre, mais c'était un super bon romancier, un conteur, il contait des histoires ensuite, à la télé, c'était une personnalité attachante.

Si vous pouviez vivre dans une autre ville du Québec, laquelle serait-ce et pourquoi ?

Québec. J'adore cette ville. C'est comme si c'était une ville un peu magique. On a l'impression, ce n'est pas vrai, mais que les gens ne travaillent pas vraiment, que la vie est belle. C'est moins plat qu'ici en Montérégie, c'est boisé de façon différente. Puis le Vieux-Québec, c'est adorable.

Si vous pouviez changer une seule chose dans votre circonscription, qu'est-ce que ce serait ?

Reparler du réseau routier. Il y a des chemins et des routes qui sont un peu laissés à l'abandon, personne ne veut prendre la charge de les réasphalter. C'est sûr qu'elles ont la vie dure, avec le temps, et il y a beaucoup de camions, les citernes de lait, les camions de moulée et tout, donc ça fait de la circulation.

Si vous pouviez changer une seule chose au Québec, qu'est-ce que ce serait ?

Mettre l'accent sur revitaliser les endroits qui sont moins populeux, mais qui ont tous leur spécificité, leur richesse. Donner les moyens aux gens qui veulent entreprendre à des endroits qui sont loin des grands pôles, mais ça nécessite que les infrastructures suivent un peu. On manque de main-d'oeuvre, on manque de gens pour travailler dans les endroits moins habités.

Quel est le dernier contenu que vous avez partagé sur Facebook ?

Je ne suis pas du tout active sur Facebook. Je ne supprime pas mon compte parce que je suis en contact avec des gens que je vois extrêmement rarement, mais je ne partage absolument rien.

Où vous voyez-vous dans cinq ans ?

J'espère au même endroit. Je me plais bien.

Qu'est-ce que c'est, pour vous, être québécois ?

Tomber amoureuse d'un Québécois et du Québec.

Faites un voeu...

Continuer comme ça. Je suis très chanceuse : j'aime mon métier, j'aime mon mari, j'ai des enfants qui sont en bonne santé.

Que feriez-vous si vous gagniez une somme importante ?

Je bâtirais une écurie à la maison. J'en mettrais de côté pour mes enfants. Et probablement que j'en donnerais une partie. Mais ça, ça va bien quand on n'en a pas, mais quand il arrive vraiment, j'aurais peut-être des réponses différentes.

Dans votre vie, ces cinq objets sont-ils positifs ou négatifs ?

Téléphone

Positif.

Ordinateur

Positif.

Carte de crédit

Utile.

Télévision

Positif, c'est quand même un oeil sur des choses qu'on ne voit pas.

Bouteille de bière ou de vin

Positif.

Vous devenez premier ministre demain. Quelle est la première phrase de votre premier discours ?

Mes chers compatriotes, je suis honorée d'être à ce poste et je vais faire mon maximum dans l'intérêt de tous.

Si un chef de parti croisait votre chemin pendant la campagne électorale, de quelle préoccupation aimeriez-vous lui parler? Préserver votre emploi, acquérir une propriété, refaire une route dangereuse? Dites-nous ce qui vous préoccupe, et pourquoi, en 250 mots, en écrivant à centvilles@lapresse.ca en prenant soin de préciser votre nom, votre âge, ce que vous faites et la municipalité dans laquelle vous vivez. Nous publierons un certain nombre de messages pendant la campagne électorale, en septembre.