Les Québécois éliront un nouveau gouvernement le 1er octobre prochain. D'ici là, La Presse a voulu sonder l'état d'esprit des électeurs. Nos journalistes et nos photographes ont été à leur rencontre dans 100 villes différentes dans toutes les régions du Québec. Découvrez ce que les électeurs ont à dire.

Qu'est-ce qui vous préoccupe en ce moment ?

Ce qui nous manque en Gaspésie, ce sont les transports. On est vraiment en déficit à ce sujet. On a seulement Air Canada qui fait la pluie et le beau temps, les coûts sont excessifs, le train ne se rend plus à Gaspé, on a réduit les horaires des autobus. Si on veut attirer des entrepreneurs, il faut qu'ils soient capables de se déplacer. Pour se développer, la Gaspésie a besoin de transports.

Quelle est la dernière chose qui vous a mis de bonne humeur ?

Chaque matin, quand je me lève et que je vois le soleil, cette belle nature, ça me met de bonne humeur. Mais la dernière chose, c'est que mon Auberge sous les arbres a été reconnue comme l'hôtel numéro un au Canada selon hotels.com, avec une note parfaite.

Quelle est la dernière chose qui vous a mis en colère ?

Des choses comme le chemin de fer. On a arrêté le train touristique L'Amiral, qui était vraiment magnifique, parce que la voie ferrée est devenue désuète. De voir qu'on laisse aller des infrastructures qui ont coûté des millions. Toutes les infrastructures qu'on laisse aller. Moi, le « bâti », je veux qu'on le respecte et qu'on l'entretienne. Il faut avoir de la vision, de la largeur.

Quelle est la dernière personnalité publique dont la mort vous a ému ?

Ça ne date pas d'hier, mais c'est Pauline Julien, parce que je l'ai connue. Probablement parce que je suis amie avec Ines Talbi, qui va faire un spectacle sur elle.

Si vous pouviez vivre dans une autre ville du Québec, laquelle serait-ce, et pourquoi ?

Je dis toujours que moi, ma vie, c'est Gaspé, où je m'investis depuis les 40 dernières années, ou Montréal. J'aime Montréal, la culture, les arts. L'entre-deux n'existe pas pour moi. Il faut dire que mon chum vient de Montréal et que mon fils y habite.

Si vous pouviez changer une seule chose dans votre circonscription, qu'est-ce que ce serait ?

Si j'avais une baguette magique, j'améliorerais le transport d'une manière phénoménale. Et puis, embellir. Toujours. Tout passe par la beauté, la chaleur, l'accueil et l'amour.

Si vous pouviez changer une seule chose au Québec, qu'est-ce que ce serait ?

Une métropole forte, une capitale forte, des régions fortes et un Québec fort. Toutes les personnes qui sont élues devraient avoir leur part à apporter au développement du Québec. Je nous souhaite d'être assez matures pour reconnaître les bonnes choses et travailler ensemble. Les jeunes comme mon fils, les couleurs de parti, le rouge, le bleu et le vert, ils s'en sacrent ! Soyons actuels, les amis.

Quel est le dernier contenu que vous avez partagé sur Facebook ?

Mon Auberge sous les arbres qui est l'hôtel numéro 1 au Canada. J'étais tellement fière !

Où vous voyez-vous dans cinq ans ?

Je me vois entre ici et Montréal et à partout dans le monde, à marcher, bambocher, voir ce qui se passe, à savourer la vie, la nature. À aimer.

Qu'est-ce que c'est, pour vous, être québécois ?

C'est d'être une vraie Gaspésienne. Il faut toujours être fier de ses racines et moi, mes racines de base, c'est vraiment ma terre gaspésienne. C'est de porter nos valeurs, notre langue française, notre culture, partout dans le monde.

Faites un voeu ...

Du bonheur pour tout le monde, de la richesse pour tout le monde. Je trouve que les riches deviennent de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres, et moi, je suis pour l'égalité, le partage, l'aide et l'embellissement.

Que feriez-vous si vous gagniez une somme importante ?

Je remettrais le train en marche et je pense que je m'achèterais un avion ! Je continuerais à aider et à embellir. Alan Côté aurait son Théâtre de la Vieille Forge rapidement.

Dans votre vie, ces cinq objets sont-ils positifs ou négatifs ?

Téléphone

Positif.

Ordinateur

Positif.

Carte de crédit

Positif.

Télévision

Ni l'un ni l'autre, je ne l'écoute pas.

Bouteille de vin ou de bière

Positif.

Vous devenez premier ministre demain. Quelle est la première phrase de votre premier discours ?

Mes amis, on s'attelle et on développe notre Québec.

Si un chef de parti croisait votre chemin pendant la campagne électorale, de quelle préoccupation aimeriez-vous lui parler? Préserver votre emploi, acquérir une propriété, refaire une route dangereuse? Dites-nous ce qui vous préoccupe, et pourquoi, en 250 mots, en écrivant à centvilles@lapresse.ca en prenant soin de préciser votre nom, votre âge, ce que vous faites et la municipalité dans laquelle vous vivez. Nous publierons un certain nombre de messages pendant la campagne électorale, en septembre.