Absent de Montréal pendant 28 ans, Marc Bergevin s'est réapproprié la ville qui l'a vu naître, en devenant le directeur général des Canadiens. Voici les coups de coeur et les bonnes adresses de celui qui dirige la Sainte-Flanelle.

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En revenant s'établir à Montréal, où il venait néanmoins en visite chaque été, Marc Bergevin a choisi de retourner à ses racines. Il a établi ses quartiers à Saint-Henri, à un jet de pierre de Pointe-Sainte-Charles, où il est né le 11 août 1965. D'ailleurs, de trois à quatre fois par semaine, le directeur général du CH se lève de bon matin et revisite ses repaires de jeunesse.

Ses écouteurs collés aux oreilles, Marc Bergevin écoute Aznavour, Beau Dommage ou Donna Summer et suit un parcours qui le mène devant la maison de son enfance, mais aussi à l'aréna où il a commencé sa carrière de hockeyeur. C'est d'ailleurs là qu'il a joué au niveau pee-wee aux côtés d'un certain Mario Lemieux.

Les journées se suivent, mais ne se ressemblent pas pour Marc Bergevin. Lorsqu'il n'est pas en discussion avec l'entraîneur Michel Therrien, il est en contact avec ses assistants, ses dépisteurs et autres relations à la LNH. Et, bien sûr, il garde un oeil sur ses protégés.

Lorsqu'il est en ville, il a ses habitudes. Une poignée de restaurants, de bars et d'autres commerces ont le privilège d'accueillir sur une base régulière le Montréalais d'exception.

Soucieux de son alimentation, celui qui a disputé 1191 matchs en 20 ans de carrière avoue néanmoins être animé par la bonne chère. Viande rouge, poisson et légumes en abondance composent son régime.

Ces temps-ci, il fréquente le Richmond, dans Griffintown. Ce restaurant, où la convivialité règne, s'inspire de la cuisine de l'Italie du Nord et se fait un point d'honneur de n'utiliser que quatre ou cinq ingrédients par plat.

Sinon, Marc Bergevin s'en remet à l'occasion à Geoff Molson, son patron, qui lui a fait découvrir le restaurant Tuck Shop, rue Notre-Dame. Quand il en a l'occasion, l'ancien athlète de 1,85 m (6 pi) et 85 kg (185 lb) aime bien marcher dans les environs du Centre Bell pour aller casser la croûte ou passer chez le cordonnier.  

Belle trouvaille pour le DG du tricolore : il est devenu un habitué du Laurea et du Lorbeer, un restaurant, doublé d'une brasserie, dont l'un des actionnaires est l'allier gauche Brandon Prust. « Ç'a été une belle surprise pour moi, dit Marc Bergevin. On y mange très bien et, en plus, j'encourage l'un de mes joueurs. »  

Après un match disputé à Montréal, et quand il en a évidemment le temps, l'ancien défenseur aime bien se retrouver au Grinder, un resto-bar de la rue Notre-Dame au décor singulier. Encore une fois, c'est Geoff Molson qui l'a initié. « J'y vais avec lui au moins une fois par année », dit Marc Bergevin.

Toujours rue Notre-Dame, celui qui a remporté la coupe Stanley en 2010 à titre de directeur du personnel avec les Blackhawks de Chicago, se fait régulièrement plaisir le dimanche matin. Il se rend chez Spanel Crêperie, dont la grande spécialité est la crêpe bretonne au sarrasin (sans gluten).

Avec sa carrure athlétique, pas question pour Marc Bergevin de magasiner ses vêtements « off the rack », comme il le dit si bien. L'homme préfère les costumes sur mesure. Trois couturiers sont d'ailleurs à sa disposition. Entre deux rendez-vous, il fait prendre ses mensurations quand cela s'impose.

Pour ses chemises, il s'en remet à Basma, une petite échoppe, presque anonyme, située au cinquième étage d'un immeuble de la rue Sainte-Catherine, près de Peel. Encore une adresse qu'une connaissance a partagée avec lui.  

Quant aux soins capillaires, Marc Bergevin a suivi les conseils de Michel Therrien et fréquente désormais le Local B, un salon de coiffure de la rue Bernard, à Outremont, qu'ont élu plusieurs personnalités québécoises.

D'ailleurs, la célébrité n'indispose nullement le patron du CH. « Une des raisons pour lesquelles j'aime Montréal est que les gens sont très respectueux, très reconnaissants. On ne m'a jamais fait de commentaires déplacés. Jamais. »

Les Canadiens de Montréal sont-ils en voie de rapporter la Coupe Stanley à Montréal? Marc Bergevin se fait prudent. « Même si nous avons été en finale de division contre les Rangers l'an passé et que ç'a été magique, il ne faut rien tenir pour acquis », dit le principal intéressé.

« Les prédictions, je ne fonctionne pas avec ça, ajoute-t-il. J'évalue l'équipe au quotidien. S'il y a une chose que j'ai apprise, c'est de ne jamais faire de promesses. Il y a tellement de choses qui peuvent survenir dans une saison. »