Des projets d'énergies renouvelables et d'infrastructure qui font le bonheur des investisseurs institutionnels à l'effervescence du secteur technologique à Montréal, les signes ne trompent pas : on assiste bien à une embellie économique, et le secteur des fusions et acquisitions suit la tendance haussière. Après des années 2015 et 2016 marquées par une forte activité, 2017 ne montre pas de signe d'essoufflement.

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Un marché québécois en consolidation

Au Québec, on assiste à une certaine consolidation au sein de diverses industries. « Il y a beaucoup de liquidités dans le marché et plusieurs investisseurs sont à la recherche de bonnes occasions d'affaires », explique Philippe Bourassa, associé en droit des affaires au cabinet Blakes à Montréal. M. Bourassa a participé récemment à diverses acquisitions par des investisseurs institutionnels et fonds de retraite dans des projets d'énergies renouvelables. Même constat dans le domaine de la vente de produits d'assurances et dans le marché très concurrentiel des produits alimentaires. « Les rumeurs et projets d'acquisition sont monnaie courante dans le secteur agroalimentaire », ajoute Philippe Bourassa, qui a notamment conseillé Plaisirs Gastronomiques dans l'acquisition de l'entreprise Stromboli.

Le boom techno

Lorsqu'on mentionne à Tricia Kuhl l'engouement pour les secteurs émergents à Montréal, elle a un sourire en coin : « Dans ma pratique, ça fait un moment qu'on observe l'ascension du secteur technologique à Montréal, en particulier du côté des biotechnologies et des technologies de la santé », affirme cette associée en droit des affaires et des technologies chez Blakes. « Ces derniers mois, c'est aussi l'intelligence artificielle qui a la cote, et les acteurs internationaux s'implantent dans cet écosystème qui se développe à Montréal », ajoute Mme Kuhl.

Où seront alors les occasions d'acquisition? « Clairement, les start-ups savent qu'elles font l'objet de beaucoup d'intérêt de la part des grands joueurs. Et c'est sans compter l'appétit des pharmaceutiques, des banques et des gestionnaires de capital de risque pour les entreprises innovantes », précise Mme Kuhl.

Des investisseurs privés friands de bonnes affaires

Côté acquisitions privées, Patrick Menda, également associé chez Blakes à Montréal, peut témoigner de l'appétit vorace dont font preuve les firmes de capital-investissement en ce moment. « Elles ont en commun de chercher des cibles à fort potentiel dotées d'équipes de gestion chevronnées qui, de concert avec les investisseurs, viseront une revente de l'entreprise dans un horizon de quatre à sept ans », dit-il. « Montréal et le Québec regorgent d'occasions qui attirent des investisseurs d'ici, mais aussi de l'étranger », conclut M. Menda.

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