On se croirait dans un salon, avec ses plantes, ses livres, ses étagères et un divan de velours bleu nuit. Le décor est chaleureux, à des années-lumière de celui des bijouteries classiques aux vitrines blindées, à l'image de MYEL Design : tendance, sophistiqué, zéro clinquant et invitant. Rencontre avec sa fondatrice, Myriam Élie, qui commercialise des bijoux haut de gamme conçus par des artisans d'ici.

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Le jour où Myriam Élie s'est fait voler ses bijoux lors d'une escale, en route pour l'Allemagne, elle était loin de se douter que ce larcin recelait le germe... de sa future entreprise. « J'avais fait plusieurs plans d'affaires pendant mes études en administration. C'était clair pour moi qu'un jour, je serais entrepreneure. Ce vol a été en quelque sorte l'élément déclencheur. »

Pendant un an, elle s'est amusée à faire des bijoux et à en publier des photos sur Facebook. Chaque fois, ses créations récoltaient un nombre phénoménal de « J'aime » et quelques demandes d'achat. De retour à Montréal, elle s'est risquée à les exposer dans une boutique éphémère. Autant de ventes, autant de petites victoires qui lui donnaient l'envie de continuer. « Je me disais qu'il y avait une personne de plus qui portait mes créations ! »

Six ans plus tard, la jeune femme de 29 ans est une gestionnaire accomplie à la tête de MYEL Design, une joaillerie haut de gamme dont toutes les pièces sont fabriquées à la main, à Montréal, du concept à la production. Sa dizaine de collections convient à tous les goûts et à toutes les bourses (de 80 $ à 3000 $). « Les bijoux MYEL restent abordables, même si la qualité passe avant tout - pas de placage ni d'imitation », assure Myriam Élie.  

Très à l'affût des tendances, la femme d'affaires a fait aussi le pari de rajeunir l'industrie de la joaillerie en concevant ses collections en phase avec les préoccupations des nouvelles générations. Comme celle de travailler avec des fournisseurs aux valeurs responsables qui recyclent les pierres et les métaux précieux. Et celle de recourir à des diamants synthétiques qui ont une composition chimique similaire à celle des diamants naturels.

« C'est un choix éthique et écologique. Plus je m'informe, plus je me dis que c'est le diamant du futur. On est les premiers ici à s'afficher comme une marque qui utilise des diamants de laboratoire. » - Myriam Élie

Depuis qu'elle occupe son nouveau local dans le quartier du Mile-End, Myriam Élie s'est rapprochée de sa clientèle jeune et à l'âme voyageuse. Sa première boutique, située un peu plus à l'ouest sur l'avenue Laurier, était un test, en quelque sorte. En déménageant ses joyaux dans un espace plus spacieux et chaleureux, en février dernier, elle a vu ses ventes grimper en flèche. « J'ai pris le risque de lancer une joaillerie différente, qui se distingue, dit-elle. Il faut oser avoir de la vision. »

Plus que tout, elle ose aujourd'hui se mettre de l'avant, elle qui a créé MYEL (une contraction de son prénom et de son nom) pour ne pas que l'accent soit mis sur elle. « J'ai réalisé que les gens aiment mettre un visage sur mes créations. Je suis fière de la qualité de mes produits, de mon équipe, de mes choix de vie. C'est beau ce qu'on a bâti ! » 

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