Paris serre la vis aux agences de location d'appartements temporaires comme Airbnb en limitant, depuis le 1er janvier, à 120 jours la durée annuelle maximale pendant laquelle un logement peut être sous-loué par son propriétaire.

La municipalité tient ainsi à freiner la hausse du prix des loyers au centre-ville, car elle estime que près de 5000 logements ont été convertis, au cours des dernières années, en pied-à-terre pour les touristes, privant ainsi les résidants d'autant d'adresses.

Les propriétaires devront obligatoirement s'inscrire auprès de la mairie pour obtenir un numéro d'identification, essentiel pour suivre les transactions, sous peine d'être mis à l'amende.

Ce faisant, l'offre de logements temporaires risque de baisser et les touristes pourraient avoir à payer plus cher pour se loger à Paris cette année, contraints de se replier sur les hôtels.

Lyon a suivi l'exemple de la capitale et adopté une mesure similaire, entrée en vigueur le 1er février.

(avec l'AFP)