L'enseigne Sweet'inn arrive sur le marché de l'hôtellerie en France et dans six autres pays, avec un concept qui mêle la location d'appartements et les services hôteliers et avec l'objectif d'atteindre 450 appartements d'ici 2016.

«Nous souhaitions amener sur le marché du tourisme un modèle qui n'existait pas», a expliqué à la presse Paul Besnainou, PDG de Sweet'inn, rappelant que «l'hôtellerie a évolué depuis les années 50, avec diverses phases comme l'évolution de la réservation, l'arrivée des plateformes de réservation en ligne ou encore Airbnb».

Selon M. Besnainou, «le voyageur ne cherche plus seulement un lit et une salle de bain, mais à vivre une expérience locale. Là, ce n'est pas un hôtel, pas un appartement mais le meilleur des deux», a-t-il affirmé, mettant en avant «l'importance de la décoration des lieux, les emplacements très centraux dans des immeubles typiques des villes...»

Sweet'inn, qui vise un taux d'occupation à hauteur de «60-70%» dans l'ensemble de son parc, compte 200 appartements dans sept villes: Paris, Lisbonne, Rome, Bruxelles, Barcelone, Jérusalem et Tel-Aviv. L'objectif est d'atteindre «450 appartements à horizon 2016, avec notamment Amsterdam, Vienne Berlin avant de viser l'Amérique ou l'Asie», a ajouté le PDG.

À Paris, l'enseigne souhaite compter «120 appartements d'ici 2016, contre 60 aujourd'hui».

Côté prix, Sweet'inn propose trois catégories d'appartements. Des appartements avec une chambre quatre couchages à 130-140 euros (195-210 $CAN) la nuit, avec deux chambres à 250 euros (375 $) et avec trois chambres à 600-700 euros (900-1050 $).

«Les 30 ou 40 premiers appartements ont été les plus difficiles à obtenir mais maintenant nous sommes contactés directement par des propriétaires intéressés pour louer leur appartement et cela se fait via des baux commerciaux de trois, six ou neuf ans», précise M. Besnainou.

Comparé à Airbnb, souvent critiqué pour son manque de transparence, Sweet'inn met en avant «un modèle totalement en règle avec la réglementation que ce soit sur le paiement de la taxe de séjour ou des impôts», assure Paul Besnainou.