L'attribution du nouveau label «palace» a fait plusieurs mécontents, en France. Le 5 mai dernier, huit hôtels français se voyaient attribuer le droit de s'identifier comme «palace». Ils étaient 14 à avoir postulé. Certains de six recalés affichaient pourtant d'impressionnantes lettres de noblesse, notamment le Georges V et le Ritz, à Paris, ainsi que le Negresco, à Nice.

Pour le Ritz, on peut comprendre. Les lambris dorés de cet établissement, où la princesse Diana a passé sa dernière soirée avant le tragique accident que l'on sait, accusent une certaine fatigue. L'hôtel a besoin de rénovations. Mais pour le Georges V, c'est une autre histoire!

Les hôtels qui ont obtenu le droit d'arborer le nouveau label sont le Bristol, le Plaza Athénée, le Meurice et le Park Hyatt Paris Vendôme, à Paris, l'hôtel du Palais, à Biarritz, le Grand Hôtel du Cap-Ferrat, à St-Jean-Cap-Ferrat, et deux petits hôtels de Courchevel, les Airelles et le Cheval Blanc.

Outre le Georges V et le Ritz, on note encore l'absence du Crillon. La France a adopté une  nouvelle classification hôtelière le 24 février 2010. Jusque-là, les établissements d'hébergement étaient classés en fonction d'une échelle allant de une à quatre étoiles. Les hôtels que nos «cousins» qualifient si élégamment d'exception», arboraient la mention «luxe» pour se démarquer du quatre étoiles «ordinaire».

Les autorités françaises ont décidé de dépoussiérer la classification et d'introduire une cinquième étoiles, afin de contrer l'offensive des groupes hôteliers du Moyen-Orient et d'Asie qui, ces dernières années, se targuaient de lancer des hôtels d'un luxe tel qu'ils méritaient une sixième, voir une septième étoiles.

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