L'entreprise de gestion de bagages Handlex a assuré les voyageurs que le lock-out de ses 400 employés des aéroports de Toronto et Montréal n'aura pas de conséquences fâcheuses sur leurs déplacements.

La mesure a été décrétée à la suite du rejet par les employés de la dernière offre patronale pour le renouvellement de la convention collective et du déclenchement d'une grève par le syndicat, mardi soir.

Les employés, représentés par le syndicat des Teamsters, effectuaient notamment le chargement et le déchargement des bagages pour plusieurs transporteurs aériens, dont Air Transat, Air France et British Airways.

Selon Pierre Tessier, porte-parole de Handlex, les cadres de l'entreprise étaient prêts à prendre la relève de leurs employés. Aucun vol n'aurait fait l'objet de retard mardi soir et mercredi matin.

Le porte-parole a aussi indiqué que les autres lignes aériennes qui profitent des services de Handlex ne subiront pas les contrecoups du conflit de travail.

Handlex a tout de même été surprise, a affirmé M. Tessier, car une entente de principe aurait été conclue mardi avec les négociateurs syndicaux. L'offre aurait finalement été rejetée par un vote des syndiqués mardi soir.

M. Tessier n'a pas voulu commenter publiquement les points de litige qui subsistent entre le syndicat et l'entreprise, se limitant à affirmer que les offres de Handlex étaient tout à fait concurrentielles par rapport au marché.

Par voie de communiqué, le syndicat a quant a lui affirmé que les salaires, les primes de nuit et les primes de longévité faisaient l'objet de débats entre les deux parties.