La plupart des compagnies aériennes nord-américaines exigent maintenant un supplément pour accorder aux passagers le privilège de réserver le siège de leur choix.

Les compagnies de croisières songent à en faire autant pour les chaises de pont. C'est que les prises de becs se multiplient entre les passagers qui cherchent en vain  une chaise longue au bord des piscines du bord et ceux qui les accaparent, sans les occuper la plupart du temps.

Le scénario est bien connu des habitués des tout inclus. Une bonne partie des vacanciers se lèvent aux aurores pour aller déposer des serviettes et un ou deux effets personnels sur les chaises de plage. Des chaises qu'ils n'occuperont bien souvent pas de la matinée, car ils seront retournés dormir et auront pris un petit-déjeuner tardif, avant de venir se prélasser une heure sur la plage. Les chiens pissent sur des poteaux. Les vacanciers déposent des serviettes de plage sur des chaises longues. C'est une façon nettement plus hygiénique et plus élégante de marquer son territoire. Quoi qu'on en dise, le touriste est un mammifère civilisé.

La chaise de pont est au passager des paquebots de croisière ce que la chaise de plage est au client du tout inclus. Au lieu de faire face à la mer, elle est orientée vers une des piscines extérieures du bord.

En faisant construire leurs nouveaux navires sur lesquels les trois quarts des cabines sont pourvues de balcons équipés de chaises longues, les compagnies de croisières estimaient avoir réglé le problème de la pénurie. Grave erreur!

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