Quand les flocons tombent en masse sur les pentes, la fièvre du ski touche tout le monde. Et les vedettes n'y échappent pas. Nous avons demandé à quelques visages connus de nous dire quelles pistes ils aiment bien dévaler.

Philippe Fehmiu

Votre montagne de ski péférée au Québec?

Le Massif de Charlevoix, sans hésitation. La vue sur le fleuve Saint-Laurent y est complètement enivrante. Chaque fois, ça me déstabilise. On a l'impression qu'on va tomber dans l'eau.

Quand avez-vous appris à skier?

J'ai appris à skier lorsque j'étais jeune, j'ai continué lorsque j'étais adolescent puis, dans la vingtaine, j'ai complètement arrêté. Je pratiquais d'autres sports. J'ai réappris à skier lorsque j'ai eu ma fille, il y a 10 ans. Maintenant, lorsque je fais du ski, c'est avec elle. En fait, c'est presque pour elle que j'en fais, parce que je trouve que c'est un beau sport. Ça nous fait une activité père-fille et ça resserre nos liens.

Votre niveau?

Je dirais « intermédiaire «. Je skie de 10 à 15 fois par année.

L'après-ski idéal, c'est...

Je ne suis pas très après-ski. En fait, j'aime passer du temps dans la chambre d'hôtel à regarder les photos qu'on a prises durant la journée.

Avez-vous déjà skié à l'extérieur du Québec?

Chaque hiver, on organise une semaine de ski. On passe les premiers jours au Massif de Charlevoix, puis on va au Valinouët, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, pendant deux ou trois jours. Il y a deux ans, nous sommes aussi allés à Whistler. C'était mémorable et on compte refaire ce voyage.

Marie Plourde



Votre montagne de ski préférée au Québec ?

Comme tout le monde, j'aime bien le Massif de Charlevoix, mais depuis que j'ai découvert le Massif du Sud, c'est ma montagne préférée. Il y a un côté plus « sauvage « à ce centre de ski et il y a un réel microclimat qui fait en sorte que la montagne reçoit beaucoup de neige. J'ai essayé le catski là-bas et j'ai skié dans de la superbe poudreuse. L'ambiance est très décontractée et il n'y a pas de défilé de mode sur les pistes.

Quand avez-vous appris à skier?

J'avais fait un peu de planche à neige et de ski lorsque j'étais jeune, mais j'ai vraiment appris à skier dans les Alpes, il y a 10 ou 12 ans. J'ai un ami qui y donnait des cours, donc j'ai appris lors d'un voyage à Val-d'Isère et à Tignes. Par la suite, c'est moi qui ai montré à mon chum à faire de la planche à neige. Je voulais le réconcilier avec l'hiver. Et pour aimer l'hiver, il faut faire des sports à l'extérieur. Ma fille, je lui montrerai à skier à Morin-Heights.

Votre niveau?

Avant, j'étais une « grosse « skieuse. S'il tombait 30 cm de neige, j'étais prête à faire la route pour me rendre au Massif de Charlevoix. Mais avec ma grossesse, j'ai complètement arrêté le ski depuis trois ans. Sauf que cette année, j'ai équipé ma petite et je vais reprendre le ski.

L'après-ski idéal, c'est...

Avant, ça me prenait un gros party. Le Massif était d'ailleurs réputé pour son après-ski. Maintenant, ça me prend des amis, une bonne bouffe, une bonne bouteille de vin, un feu de foyer. Ah oui, du chocolat chaud aussi! J'aime l'après-ski classique, finalement!

Avez-vous déjà skié à l'extérieur du Québec?

Je suis allée au moins trois fois dans les Rocheuses.

Mitsou

Votre montagne de ski préférée au Québec?

Tremblant. Pour le paysage, vu d'en haut. Je préfère encore mieux la monter en raquettes!

Quand avez-vous appris à skier?

J'ai remis des skis par amour, un week-end de la Saint-Valentin, il y a environ six ans. Mon chum a passé ses hivers sur les pentes et il voulait que cela devienne une activité familiale. Maintenant, s'il veut me faire plaisir, nous enfilons les skis de fond et partons en randonnée sur le plat!

Votre niveau?

Je suis une skieuse « correcte «, mais quand je me prends pour Lindsey Vonn, ça glisse plus vite.

L'après-ski idéal, c'est...

Sous la couette, avec mon chum ou un livre, vers 16 h. On soupera au resto plus tard.

Avez-vous déjà skié à l'extérieur du Québec?

Non, mais tant qu'à faire, je visiterais bien Chamonix!

Bernard Derome

Votre montagne de ski préférée au Québec?

Je crois que le Mont Saint-Anne est la plus belle montagne, et c'est celle qui offre le plus beau dénivelé. La Petite-Rivière-Saint-François (Massif de Charlevoix) est peut-être plus spectaculaire et Tremblant est un bel endroit, mais la plus belle montagne de ski, c'est encore le Mont Saint-Anne.

Quand avez-vous appris à skier?

J'ai appris au Mont Gabriel lorsque j'étais petit. J'avais une douzaine d'années. J'ai délaissé le hockey à ce moment-là pour m'en tenir au ski. J'ai aussi fait de la course avec l'équipe de l'Université de Montréal. C'est là que j'ai connu des gars comme Peter Duncan, mais on se faisait battre par lui. Évidemment, je n'avais pas le calibre.

Votre niveau?

Je skie correctement. Comme en vélo, je suis très peureux dans les descentes. Quand je faisais de la course, il n'y avait pas de super-G, il y avait des géants et des descentes. Là où j'étais le moins mauvais, c'était dans le slalom spécial. Maintenant, je dévale à peu près n'importe quelle pente. Cette année, j'ai un petit-fils qui va avoir deux ans et demi et on lui a acheté des skis. Alors j'ai bien hâte de le mettre là-dessus et de me briser le dos à monter le T-bar avec lui! Le ski, c'est dans l'ADN de la famille.

L'après-ski idéal, c'est...

L'hiver, s'il fait froid, on fait un feu de foyer, on prend une bière et on se fait une bonne bouffe avec des amis, en famille ou en tête-à-tête.

Avez-vous déjà skié à l'extérieur du Québec?

Je suis allé une fois à Whistler. Il faudrait aussi que j'aille dans les Bugaboos. Ça a l'air exceptionnel. Ça me plairait bien, alors il faudrait que je trouve du temps pour le faire bientôt.

Anne-Marie Withenshaw



Votre montagne de ski préférée au Québec?

La plus chère dans mes souvenirs, c'est Gray Rocks. Mais malheureusement, le centre de ski a fermé il y a quelques années. Mon deuxième choix serait Tremblant, même si c'est tout le contraire de Gray Rocks. Gray Rocks, c'était petit, familial, et il y avait un petit côté « village «. Tremblant, je la connais d'une autre façon. J'ai eu la chance d'y skier à des heures pas possibles pour le 24 h de Tremblant.

Quand avez-vous appris à skier?

J'ai commencé à faire du ski lorsque j'avais 3 ans. J'ai appris à moitié dans les Laurentides, à moitié dans les Cantons-de-l'Est. C'était soit à Gray Rocks, soit à Bromont. J'ai des souvenirs du T-bar à Gray Rocks quand j'étais toute petite. Il y avait aussi des camps de ski. Mes parents me laissaient là pendant la semaine de relâche. C'était vraiment trippant.

Votre niveau?

Je me sens très à l'aise lorsque j'ai des skis sous les pieds. Je n'ai peur de faire aucune pente. Mais j'en fais beaucoup moins qu'avant. Chaque année, j'ai mon rendez-vous annuel au 24 h de Tremblant, puisque je suis une des ambassadrices de l'événement. Après ça, c'est un peu aléatoire. Je n'ai plus toujours le temps d'en faire.

L'après-ski idéal, c'est...

C'est avec de l'espresso alcoolisé, un feu, des mauvais cheveux qui ont passé la journée sous une tuque, plusieurs amis et des hot-dogs toastés à la moutarde. J'aime autant le ski que l'après-ski.

Avez-vous déjà skié à l'extérieur du Québec?

C'est un de mes rêves d'aller passer une semaine à Whistler, dans les Alpes ou même en Californie à Big Bear. Chaque fois, je me dis que je vais le faire. Mais quand je vais sur la côte Ouest, je profite de la mer plutôt que des montagnes.