La saison automnale est un temps béni pour le cyclotourisme. Parce qu'il fait bon rouler par temps frais. Pour les feuilles rougies qui tapissent la route, la lumière dorée sur les champs, les derniers chauds rayons avant l'hibernation... Et bien sûr, pour découvrir lentement des trésors cachés du Québec, goûter des poivrons et des cidres, faire un pique-nique... Quatre escapades à vélo sur les pistes de la province, c'est ce que nous vous proposons pour profiter des week-ends automnaux.

1- LA ROUTE VERTE66 KM

ITINÉRAIRE

> Départ de Saint-Jérôme 1

> Collation à Prévost 2

> Lunch au Café de la Gare à Sainte-Adèle 3

> Arrivée à Sainte-Adèle et retour vers Saint-Jérôme

Départ

J'enfourche mon vélo à Saint-Jérôme pour attaquer Le P'tit Train du Nord, voie cyclable de 200 kilomètres qui a le titre de «plus long parc linéaire au Canada». Après quelques centaines de mètres de route pavée et d'un environnement de banlieue, je m'enfonce enfin dans la nature laurentienne. Que des arbres, des odeurs de bois, des fleurs de fin d'été et la rivière du Nord pour occuper le regard, tandis que je dévale tout doucement le faux plat entre Saint-Jérôme et Sainte-Adèle. Le bonheur parfait.

Pause collation

L'ancienne voie ferrée construite au début du XXe siècle entre Saint-Jérôme et Mont-Laurier est ponctuée de «gares» aujourd'hui converties en haltes de repos, en cafés ou en boutiques de sports. Je prends une pause café et un muffin à celle de Prévost, à 14 kilomètres de mon point de départ.

 

Lunch

Les jolis points de vue sur la rivière du Nord, le calme enveloppant de la piste et l'air vivifiant des Laurentides me donnent des ailes et le goût de pédaler jusqu'à Mont-Laurier. Mais le temps file et mon ventre gargouille. À 13h, j'arrive à Sainte-Adèle (secteur Mont-Rolland) et m'attable au Café de la Gare, où les sandwichs ne sont pas piqués des vers!

Direction sainte-adèle et retour

Je parcours ensuite les huit kilomètres qui me séparent du village de Sainte-Adèle. Après un petit tour de reconnaissance (et une crème glacée!), je reviens sur mes pas et regagne mon havre de paix. C'est la plus agréable portion du trajet: se laisser porter par la pente descendante du faux plat, le vent dans les cheveux, en contemplant la rivière et en appréciant la tranquillité de la piste. À la hauteur de Prévost, je fais un petit crochet par le village afin de pour jeter un coup d'oeil chez les antiquaires. À 16h, je suis de retour à Saint-Jérôme.

Coup de coeur: La joie toute simple de profiter de la nature sauvage et vivifiante des Laurentides.

Coup de sueur: S'il faut vraiment chercher la bête noire: le bon café se fait rare, dans les villages des Pays d'en haut...