Près de cinq siècles après son invention, le lion automate de Léonard de Vinci revit dans la dernière demeure du génie de la Renaissance, sur les bords de la Loire.

Le félin mécanique original a été perdu, mais un double a été conçu au château du Clos Lucé, à Amboise, où le maître a vécu trois ans et où il est mort en 1519. À l'aide de documents et de descriptions écrites du lion, Renato Boaretto, créateur et restaurateur d'automates, a construit un nouvel animal pour les besoins de l'exposition Léonard de Vinci et la France, qui se tient jusqu'au 31 janvier 2010 au Clos Lucé, un château privé mais ouvert au public. Remonté à la main comme une montre ancienne, ce lion grandeur nature fait une dizaine de pas, secoue la tête, ouvre et ferme la gueule et secoue la queue.

Quand on attrape une mèche de sa crinière, qui dissimule un mécanisme, une trappe s'ouvre dans son flanc droit, laissant s'échapper des fleurs de lys artificielles.