Difficile de penser à l'Europe sans avoir en tête la tour Eiffel, Big Ben ou le Colisée de Rome. Pourtant, il existe d'autres pays du continent tout aussi accessibles aux voyageurs.

«En ce moment, l'offre est très bonne pour les circuits en Europe de l'Est. L'hébergement est moins cher dans des pays comme la République tchèque ou la Hongrie», souligne Lucie Latraverse, consultante pour Trafalgar, spécialisé dans les circuits en autocar.

 

Pour les budgets plus limités, les nouvelles destinations peuvent sembler alléchantes. Mais il faut faire attention, préviennent les spécialistes du voyage: si le coût de la vie est moins élevé dans certains pays d'Europe, le billet d'avion, lui, sera plus cher.

«Pour l'ancienne Yougoslavie, on vend surtout des croisières, et de là, les gens font des excursions. Le coût de l'avion est plus cher, mais le séjour l'est moins», explique Marie Carmen Voss, conseillère pour l'agence de voyages Cinquième Saison.

Les croisières en Europe sont d'ailleurs de plus en plus populaires, selon Maryse Martel, directrice commercialisation pour Nolitours, Vacances Transat. «C'est une façon d'acheter l'Europe, tout compris, de façon économique, dit-elle. On en retrouve vraiment pour tous les goûts: pour les jeunes, les familles, la clientèle haut de gamme...» Vacances Transat ajoutera un vol direct entre Montréal et Venise à partir de mai pour répondre aux besoins des croisiéristes. Sur mer comme sur terre, il est possible de choisir le forfait qui correspond le mieux à ses intérêts et à son budget.

Les séjours en Grèce sont aussi en vogue, tant pour les croisières que pour les visites terrestres. «Le coût de la vie est moins cher là-bas, dit Marie Carmen Voss. Mais depuis les Jeux olympiques, les prix ont grimpé.»

Outre la Grèce, les pays «latins» ont la cote auprès des Québécois, selon Claude St-Pierre, directeur général de Tours Chanteclerc-Solbec Tours. «Notre clientèle s'intéresse aux destinations classiques, explique-t-il. Il y a une ouverture sur les pays de l'Europe de l'Est, mais le volume n'a rien à voir avec des destinations comme la France, l'Italie, l'Espagne. Ça s'explique entre autres parce qu'il y a énormément de vols directs pour ces pays. Ce n'est pas nécessairement moins cher de se rendre en Russie, en Hongrie ou en Bulgarie.» Des destinations qui sont choisies davantage pour la découverte et l'expérience que pour le coût de la vie sur place.