Île mystérieuse échouée au milieu du Saint-Laurent, Anticosti se fait plus attirante que jamais avec la mise en marché pour la saison estivale d'un nouveau forfait à destination de Port-Menier. Du 24 juin au 22 août, il sera possible de faire un séjour de trois jours dans l'île pour seulement 340$, transport aérien inclus à partir de Mont-Joli. Pour 150$ de plus, il sera même possible de décoller de Montréal.

Découvrir Port-Menier

La SEPAQ met de l'avant en 2011 une nouvelle formule moins coûteuse pour découvrir l'ancienne seigneurie de Louis Jolliet. Plutôt que de séjourner dans le centre du territoire, au coeur du parc national et de la réserve faunique, les visiteurs s'installeront pour trois, quatre ou sept jours à l'Auberge Port-Menier, située dans le village de 260 habitants.

«C'est la première fois que l'on encourage les gens à rester à Port-Menier, alors qu'auparavant, les visiteurs y passaient en coup de vent. Il y a maintenant une volonté de faire découvrir les attraits du village et ses habitants», explique Gilles Dumaresq, responsable du service à la clientèle à SEPAQ Anticosti.

Pour combler les visiteurs, la SEPAQ offre trois nouvelles activités à partir de Port-Menier: une visite guidée en minibus jusqu'à la chute Vauréal (une journée complète), une excursion guidée de trois heures en VTT pour découvrir différents points de vue à proximité du village et une sortie avec un garde-parc naturaliste pour assister au magnifique coucher de soleil à la Pointe-Ouest.

Outre les activités de la SEPAQ, les visiteurs pourront déambuler librement dans le village tout en contemplant les paysages marins, admirer les maisons patrimoniales de Port-Menier, faire une visite guidée au musée local, visiter les vestiges du hameau de Baie-Sainte-Claire et faire une excursion en kayak, une activité offerte par une résidante. «Après quelques jours dans le village, vous allez prendre le rythme de vie des insulaires. C'est garanti!» affirme le maire de la municipalité de L'Île-d'Anticosti, Denis Duteau.

La faune à portée de main

Pour l'observation faunique, on se trouve au paradis. Les cerfs de Virginie sont si nombreux dans l'île (160 000 bêtes) et si peu farouches qu'ils mangent dans notre main. «On peut même les toucher! Il suffit de prendre une tranche de pain, de l'approcher de son corps et d'utiliser l'autre main pour leur flatter la tête!» explique M. Duteau.

Les phoques se donnent également en spectacle sur les rochers et les ornithologues sont aux anges, les oiseaux marins y étant très nombreux.

Ce nouveau forfait de la SEPAQ rejoint les efforts de la municipalité pour accroître son potentiel touristique. «Les projets ne sont pas encore achevés, mais une piste cyclable est en aménagement et un camping devrait voir le jour d'ici peu. Aussi, dès cet été, la ville mettra à la disposition des touristes une dizaine de vélos de montagne, afin de faciliter leurs déplacements et de favoriser les découvertes», dit M. Duteau.

On se laisse tenter?