Les 23 parcs nationaux du Québec attirent beaucoup de visiteurs, mais pour ce qui est de les garder pour la nuit, c'est une autre histoire. Entre ceux qui ont été traumatisés par une tente qui prenait l'eau, les urbains et les immigrés qui n'ont jamais campé et ceux qui ne veulent pas investir dans le matériel nécessaire, il y a beaucoup de personnes qui ne louent pas de terrain de camping. C'est à cette clientèle que la SEPAQ a pensé en créant ses nouveaux modes d'hébergement.

«Pour prendre un bain de nature, il n'y a rien de mieux que de coucher dans la forêt. Comme les gens aiment la diversité, je fais le pari qu'ils vont vouloir passer un week-end dans un chalet en bois rond, un autre en EXP et peut-être un en Huttopia. Ça devient de l'hôtellerie de plein air», dit Martin Soucy.

Il fait aussi le pari qu'une expérience dans un parc national donnera aux clients l'envie d'en essayer d'autres. Ce n'est pas pour rien que les premiers EXP sont installés dans les parcs du Mont-Tremblant et de la Jacques-Cartier, facilement accessibles de Montréal et de Québec.

La SEPAQ n'a toutefois pas renoncé à initier les urbains au camping. Elle est en train d'aménager un nouveau terrain aux Îles-de-Boucherville, avec l'objectif d'en faire un tremplin vers ses autres parcs nationaux. Ce parc situé au beau milieu du fleuve, à quelques kilomètres de Montréal, comptera 64 emplacements, dont 21 en tente Huttopia.