Le gouvernement britannique propose une réforme pour que les Londoniens ne soient plus hors-la-loi lorsqu'ils louent leur logement pour une courte période utilisant notamment des sites internet de locations saisonnières, tels que Airbnb.com.

«Internet est en train de changer la manière dont nous travaillons et nous vivons, et la loi doit s'adapter», a déclaré Eric Pickles, secrétaire d'État aux communautés et au Gouvernement local.

Les habitants de Londres, seule ville du pays encore concernée par l'interdiction, n'ont pas attendu une réforme de la loi pour louer leurs chambres, leurs appartements ou leurs maisons aux touristes et visiteurs.

Des milliers d'annonces ont déjà été déposées pour des logements à Londres sur le célèbre site américain Airbnb.com et son équivalent britannique onefinestay.com.

Mais jusqu'à présent, louer sa maison ou son appartement pour une durée inférieure à trois mois, sans avoir obtenu un permis préalable auprès de la mairie, était interdit et pouvait mener à des amendes s'élevant à 20 000 livres (24 800 euros).

«Il est temps de changer ces lois restrictives, désuètes et incommodes qui remontent aux années 1970, d'ouvrir les maisons londoniennes aux visiteurs et de permettre aux résidents d'arrondir leurs fins de mois», a affirmé Eric Pickles.

L'interdiction inscrite dans la loi avait été particulièrement problématique lors des Jeux olympiques de 2012. Tandis que certaines municipalités avaient déclaré qu'elles ne sanctionneraient pas les loueurs, d'autres avaient menacé de sévir.

La maire de Westminster avait affirmé dans la presse que les locataires de courte durée étaient bruyants et peu respectueux. Les résidents ont également «peur de la criminalité», avait-elle ajouté sur la BBC.