Le lieu historique national de Grand-Pré, en Nouvelle-Écosse, a obtenu samedi le statut de site du patrimoine mondial de l'humanité.

Ottawa a confirmé en matinée que l'UNESCO, dont les délégués étaient réunis à Saint-Pétersbourg, en Russie, avait déclaré patrimoine mondial le paysage de Grand-Pré.

Le ministre de l'Environnement, Peter Kent, a mentionné par voie de communiqué être enchanté de la nouvelle. Selon lui, le caractère unique de Grand-Pré attirera des touristes étrangers à la recherche d'expérience unique et de sites symboliques, en plus des autres touristes canadiens et acadiens.

La Société Nationale de l'Acadie (SNA) s'est félicitée de l'inclusion de Grand-Pré parmi les sites du patrimoine mondial, soutenant que c'était là une reconnaissance de «très grande envergure». Le président de la SNA, René Légère, soutient que cette désignation est une nouvelle confirmation de l'existence du peuple acadien, dans un communiqué publié sur le site Web de l'organisme.

C'est à Grand-Pré, en bordure de la baie de Fundy, qu'a commencé la Déportation des Acadiens en 1755.

Le site, doté de caractéristiques culturelles «exceptionnelles», fait plus de 1300 hectares de terrains et de propriétés. Il aura fallu patienter plusieurs années avant que le site de Grand-Pré n'obtienne la reconnaissance de l'UNESCO.

La zone qui vient tout juste de faire dans son entrée aux sites du patrimoine mondial inclut les municipalités de Grand-Pré et de Hortonville.

Fondé en 1682, Grand-Pré devient le 16e site au Canada à faire partie du patrimoine mondial de l'humanité. De ce nombre, 11 sites sont au moins partiellement administrés par Parcs Canada.