Alors que le tourisme asiatique connaît un essor exceptionnel, un accord entre Red Planet Hotels et Tune Hotels, leaders de l'hôtellerie «low cost», laisse présager d'un développement de l'hébergement abordable dans la région.

«Si l'on représentait le tourisme d'Asie Pacifique sous la forme d'une pyramide, la demande en hôtels low cost se situerait à sa base, alors que l'offre serait placé au sommet», constate Tim Hansing,  PDG de Red Planet Hotels. «À l'heure actuelle en Asie, il n'est aucune chaîne low-cost que l'on retrouve sur tout le territoire. C'est ce à quoi nous voulons remédier par le biais de ce partenariat.»

Les deux chaînes semblent également enclines à s'implanter en Europe et au Proche-Orient.

Hausse de fréquentation

Red Planet Hotels aura dix hôtels en activité dans la région à la fin de l'année, soit 1623 chambres. Dix hôtels supplémentaires seront en service à la fin 2013, pour un total de 3191 chambres.

La chaîne Tune Hotels, créée par la fondateur d'Air Asia Tony Fernandez, dispose actuellement de 24 hôtels (3859 chambres) dans le monde et en construit 38 autres (soit 10 106 chambres) dans des marchés tels que l'Écosse, l'Arabie Saoudite et l'Australie.

Mais l'Asie demeure la cible principale de cette collaboration, et à juste titre, puisque le nombre de touristes en Asie atteindra les 250 millions cette année... et les 450 millions en 2020.

«Le concept d'hôtels low cost est le même que celui qui régit les compagnies aériennes low-cost : vous obtenez uniquement ce pour quoi vous avez payé. Et si vous désirez plus, il faudra payer davantage», explique Tim Hansing.

Les chambres de Tune Hotel mesurent généralement 14 mètres carrés et l'usage de la télévision, d'internet et de la climatisation nécessitent le paiement d'un supplément.

Le prix d'une chambre double dans un établissement de la chaîne à Pattaya (Thaïlande) avoisine les 400 bahts (12,3$) la nuit.

Miser sur les réseaux sociaux

Tim Hansing explique que les moins de 30 ans constituent la cible principale de l'hôtellerie low cost. C'est pourquoi les entreprises ont tout de suite misé sur l'essor des réseaux sociaux.

«Sur le site web Red Planet, nous publions régulièrement des informations concernant l'avancée de nos projets. Elles sont accompagnées de photos, pour que les gens puissent suivre notre développement», dit Hansing. «Nous avons également créé le Red Planet Club, avec une fonctionnalité de partage de photos. Aujourd'hui, il ne faut pas hésiter à établir ce type de lien entre l'hôtel et les clients».