Tous les matins, des centaines de touristes cinghalais et étrangers convergent vers Pinnewala, une petite ville située au bord de la rivière Maha Oya, dans le centre du Sri-Lanka. C'est là que se trouve «L'orphelinat des éléphants», une institution qui recueille des éléphanteaux rejetés par leurs troupeaux, le plus souvent à la suite de la mort de leur mère.

À 9h15 pile, les cornacs donnent le biberon aux éléphanteaux de moins de cinq ans qui, trois fois par jour, ont droit à leur ration de sept litres de lait. Le jour de mon passage, seuls deux jeunes pachydermes avaient droit au biberon. Sous l'oeil ravi des centaines de visiteurs massés autour d'un enclos, ils ont ingurgité leur ration lactée en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Mais le véritable spectacle allait commencer une heure plus tard.

Même s'il n'accueille actuellement que trois bébés, l'orphelinat des éléphants héberge plusieurs dizaines de pachydermes semi-domestiqués. Élevés sur les lieux, ils sont employés à des travaux domestiques, principalement de défrichage. Ce qui vaut à l'institution d'encourir les critiques de plusieurs organisations de protection des animaux.

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