Elle est finie l'époque, où pour une poignée de dollars, on pouvait nourrir un éléphant ou lui «serrer la trompe» au beau milieu des rues bondées de Bangkok.

Le gouverneur de la capitale thaïlandaise, Sukhumbhand Paribatra, a juré de libérer tous les éléphants gardés captifs, souvent dans des conditions effroyables, pour le seul plaisir des touristes.

Dans un geste symbolique, le gouverneur a fait l'acquisition d'un vieil éléphant borgne qui vivait en pleine ville depuis 10 ans et l'a envoyé dans une réserve au coeur de la jungle. Il espère vider Bangkok de ses pachydermes d'ici juillet 2010.

Promener un éléphant dans la ville est illégal, mais les guides préfèrent payer l'amende de 30$ plutôt que de perdre les 100$ qu'ils empochent pour un week-end de «travail».

Selon le dernier décompte, 70 éléphants vivent à Bangkok, où ils risquent de sérieuses blessures à cause des autos et des camions.