La Guadeloupe tourne au ralenti depuis plus d'une semaine en raison d'une grève générale menée par les syndicats qui protestent notamment contre la hausse du coût de la vie. Mais les voyageurs qui y avaient planifié un séjour ne doivent surtout pas céder à la panique en annulant leurs vacances, dit Caroline Putnoki, directrice de Maison de la France au Canada.

Pourtant, en raison de cette mobilisation monstre, les stations-services et les supermarchés sont tous fermés. Seuls quelques petits magasins de proximité permettent à la population de s'approvisionner. La circulation est également réduite en raison de la difficulté à se procurer de l'essence.

 

Selon le quotidien français Libération, les annulations se multiplient dans les hôtels et les gîtes. Jointe par La Presse alors qu'elle se trouvait en Guadeloupe, Caroline Putnoki a tenu à souligner qu'il ne s'agit pas «d'un état de siège». Si elle admet que la situation peut être difficile pour les voyageurs qui avaient planifié un tour de la Guadeloupe en voiture, elle dit par ailleurs que les taxis continuent de rouler et que plusieurs hôtels continuent d'offrir les mêmes services que d'habitude à leur clientèle. «Ce matin, j'ai bu mon espresso et ce midi j'ai mangé une salade de langoustes», dit-elle.