Le maire de Londres, Boris Johnson, a procédé vendredi au lancement du dernier-né de la franchise BIXI.

Londres se joint aux villes de Montréal, Melbourne, Boston, Washington et Minneapolis, ces métropoles qui ont adopté le système de vélos en libre-service. Il s'agit là du plus important mandat confié à BIXI à ce jour, qui a déjà livré à la ville de Londres quelque 6000 vélos et pas moins de 400 stations.

Le modèle montréalais a subi 43 modifications, et ce, afin de s'adapter au climat de Londres et aux particularités de sa conduite automobile. Tout a été revu, du système de freins, qui a été inversé, à la largeur des garde-boue.

Selon Roger Plamondon, président du conseil d'administration de la Société de vélo en libre-service, plus de 16 000 personnes se sont inscrites au service.

Le coût d'un abonnement annuel (72 $) est légèrement inférieur à celui qui est en cours à Montréal (78 $). Par ailleurs, comme c'est le cas à Montréal, les abonnés du service n'ont pas à payer pour les 30 premières minutes d'utilisation.

Les médias britanniques ont accordé une couverture importante à ce lancement, le quotidien Guardian allant même jusqu'à y accorder un blogue en continu.

Par ailleurs, sur le réseau social Twitter, c'est le maire Boris Johnson qui avait suscité le plus grand nombre de gazouillis. Les internautes discutaient de «ses» vélos, certes, mais se moquaient aussi allègrement de certaines déclarations du flamboyant maire.

Le système portera le nom de Barclays Cycle Hire, du nom de la banque Barclays, commanditaire principal. La Société de vélo en libre-service (SVLS), l'organisme qui gère les vélos BIXI à Montréal, aura la responsabilité de fournir les vélos, les points d'ancrage, les bornes transactionnelles, de même que la plateforme technologique régissant l'ensemble du réseau.