Des mythes à déboulonner et des questions qui trouvent réponse dans l'univers du voyage et de l'aviation.

Dans les appareils Boeing, les pilotes vont dormir dans un espace situé près du poste de pilotage, entre le plafond de la cabine et la carlingue de l'avion.

« De l'extérieur, la porte de ce compartiment ressemble à une porte de toilette, mais lorsqu'on ouvre, on voit une échelle qui monte vers cet espace où se trouvent deux fauteuils et deux couchettes », dit Christian Aveline, chef de service général - Services en vol, pour la base de Montréal chez Air Canada.

Là-haut, les pilotes doivent se tenir accroupis. Lorsque les lumières sont éteintes, c'est la noirceur totale : il n'y a aucun hublot pour voir vers l'extérieur.

Les agents de bord profitent d'un espace semblable, mais vers l'arrière de la cabine. Le nombre de couchettes est plus élevé, même si, évidemment, tous les agents de bord ne se retrouvent jamais à dormir en même temps. L'horaire est fait selon des quarts de travail précis. « C'est ce qui explique qu'il y a plus d'agents de bord sur un vol Montréal-Tokyo que sur un Montréal-Paris, dit M. Aveline. Du côté des pilotes, la norme est d'avoir quatre pilotes à bord pour un vol vers l'Asie. »

Les vols les plus longs effectués par Air Canada ? Depuis Montréal, il s'agit d'un vol sans escale vers Shanghai, qui « frôle les 14 heures ». Et le plus long, toutes villes de départ confondues, reste le Vancouver-Melbourne, d'une durée d'environ 16 heures.