Vous vous plaignez encore du printemps pluvieux qu'a connu le Québec? Eh bien, il y a pire. À Kampala, la capitale de l'Ouganda, il y a 290 jours d'orages par année. Publié par National Geographic, À la rencontre des extrêmes: les records de notre planète nous invite à découvrir les endroits les plus splendides, les plus dangereux et ceux dont le climat est le moins accueillant de la planète.

Tout le monde connaît le plus haut sommet du monde. Mais qui sait quel est le plus long fleuve, le plus grand volcan actif ou la chute d'eau la plus haute? Regroupés selon les quatre éléments - terre, air, feu et eau -, les 150 sites sélectionnés par National Geographic dans cette nouvelle édition témoignent de l'immensité, mais aussi de la fragilité de notre planète. On y apprend notamment que les îles Maldives, situées tout au plus à 2,4 mètres au-dessus du niveau de la mer, sont les plus menacées par le réchauffement climatique.  

Si plusieurs endroits mentionnés dans l'ouvrage ne sont pas accessibles au commun des mortels - pensons au mont Everest, à la station polaire de Vostok (Antarctique) ou au Groenland - , d'autres attirent beaucoup de touristes. Le Grand Canyon du Colorado, les plages colorées d'Hawaï, le monolithe Uluru en Australie et l'Islande font partie des plus populaires.

 

L'auteur du livre, le journaliste et écrivain britannique Simon Winchester, est un passionné des extrêmes. «Le plaisir de l'extrême s'exprime chez moi par une fascination muette», raconte-t-il. Mais contrairement aux grands explorateurs, Simon Winchester ne ressent pas le besoin de combattre les éléments et de se mesurer à la nature. Il préfère la contempler. Et c'est cette vision contemplative qu'il réussit à transmettre aux lecteurs, par les récits et les photographies saisissantes qui les accompagnent.

 

Afin d'y ajouter une touche personnelle, l'auteur a fait appel à des explorateurs, écrivains et voyageurs qui racontent leur touchante rencontre avec les merveilles de la nature répertoriées dans le livre. Chaque site est aussi accompagné d'une description qui ravira les amateurs de géographie.

 

Enfin, quand la canicule frappera à notre porte, pensez au record de chaleur mondial enregistré à El Azizia, en Libye. Le 12 septembre 1922, le thermomètre y a indiqué 58°C.



À la rencontre des extrêmes: les records de notre planète, Simon Winchester, National Geographic, 320 pages, 36,50$