Le Club Vacances les Îles, ce centre de vacances situé à l'extrémité nord-est de l'archipel des Îles-de-la-Madeleine, vient de troquer son nom contre celui de «La Salicorne Auberge-Escapade».

«Nous sommes un club de vacances, dans le sens où nous offrons une série d'activités en plus de l'hébergement et des repas, mais un club doté d'une qualité d'auberge», explique le directeur, Robert St-Onge.

«C'est parce que les gens qui ne sont jamais venus chez nous ne le savaient pas, que nous nous identifions maintenant comme une auberge.»

Pourquoi la salicorne? «C'est une plante emblématique des Îles et des Madelinots: comme nous, elle a les pieds dans le sable et elle goûte le sel et elle est à la fois fragile et solide comme l'archipel.»

L'établissement a été doté de deux chambres supplémentaires et il en compte maintenant 26, toutes garnies de meubles fabriqués par un ébéniste local. Sa particularité, c'est que l'animation et les activités sont conçues pour rapprocher les touristes du milieu au sein duquel ils séjournent.

Ainsi, il emploie une équipe de naturalistes qui dispensent nombre d'explications sur la morphologie du terrain et sur le milieu naturel, au cours de balades sur le bluff (les fameuses falaises d'argile), dans la réserve faunique de la Pointe de l'Est ou, encore, dans l'île Boudreau.

Les enfants et adolescents qui participent aux activités dans le cadre du volet «jeunesse» de l'établissement sont intégrés aux jeunes du village de Grande-Entrée, dont ils partageront le terrain de jeu.

Au nombre des autres activités proposées, on relèvera: la pêche aux coques, des excursions en kayak, des bains d'argile au bord de la mer, la visite des grottes marines et quelques programmes liés à des manifestations ponctuelles comme le Festival du homard, en juillet, la mise à l'eau des cages, en mai, ou les Veillées des Îles, en août.

«Nous sommes implantés au sein d'une des dernières communautés du Canada qui vivent encore de la pêche et nous voulons le montrer», commente Robert St-Onge.

Les intervenants mentionnent que, contrairement à une rumeur persistante, il y a de la place à toutes les périodes de l'année aux Îles, et les touristes n'ont pas à s'y prendre un an à l'avance pour réserver le traversier ou l'hébergement.

www.salicorne.ca