Plus que les autres, les utilisateurs de téléphones intelligents seraient enclins à révéler des informations privées en public et à croire que leurs conversations ne gênent en rien leur entourage. Telles sont les conclusions d'une étude publiée le 10 mai par une équipe de chercheurs de l'université de Tel Aviv.

Selon les conclusions de l'étude menée par le Dr. Tali Hatuka et le Dr. Eran Toch de l'université de Tel Aviv University et publiée le 10 mai, la perception de l'espace public par les utilisateurs de téléphones intelligents diffère de celle des autres personnes.

Les possesseurs de téléphones intelligents sont plus nombreux (70%) à croire que leur appareil leur «offre un haut degré de protection de la vie privé». Ils sont également plus nombreux à révéler des informations privées en public. Selon le Dr. Toch, ils se soucient «moins de perturber les autres personnes partageant l'espace public».

Le Dr. Hatuka en conclue que la conception de l'espace public devrait être modifiée pour s'adapter à l'usage du smartphone - en établissant un parallèle avec l'apparition de zones «fumeurs» et «non fumeurs» à la suite de l'interdiction de fumer dans les lieux publics.

Ces résultats se fondent sur des réponses à un questionnaire apportées par 150 personnes, en possession d'un smartphone ou non.