Les génies du marketing s'intéressent beaucoup au comportement masculin dans les rangées d'épicerie.

Pourquoi? Simplement parce que les tactiques de vente qui fonctionnent très bien chez les femmes ne sont peut-être pas si efficaces pour ces messieurs. Et ils sont de plus en plus nombreux à pousser le panier.Superficiel? En les ignorant, les entreprises alimentaires passent à côté d'un intéressant - et lucratif - marché, estime Robin Brown, vice-président de la firme Environics. La boîte de recherche canadienne a dressé un portrait précis des comportements à l'épicerie.

Si les femmes sont encore les grandes responsables de l'épicerie familiale, il faut savoir que ces messieurs sont plus nombreux à se rendre au supermarché pour «des petites visites», pour aller chercher le lait ou le jus d'orange manquant pour le petit-déjeuner du lendemain.

Phénomène intéressant: durant la récession, le comportement à l'épicerie a changé. Les familles s'en tenaient plus à la liste d'épicerie, aux choses essentielles, et faisaient moins de visites à l'épicerie par semaine, mais de plus grosses commandes.

Statistiquement, explique Robin Brown, on a vu moins d'hommes à l'épicerie durant la récession!

Car une fois dans le commerce, ils sont beaucoup plus susceptibles de faire des achats impulsifs, surtout pour eux-mêmes. «Disons-le: les hommes sont des consommateurs plutôt égoïstes», avoue Robin Brown.

Plus du tiers des papas ayant participé à l'étude ont tout de même affirmé qu'ils avaient le sentiment d'avoir accompli quelque chose de bien pour leur famille en faisant le marché. Pour les hommes plus âgés et sans enfant, faire l'épicerie avec leurs partenaires est une occasion de passer du temps de qualité en couple!