Une femme court six fois plus de risques qu'un homme de se séparer ou de divorcer après un diagnostic de cancer ou de sclérose en plaques, selon une étude américaine publiée en novembre dans le journal Cancer.

Les mariages en cours depuis longtemps auraient davantage de chances de continuer après ce genre de diagnostic.

Cette étude confirme le taux des patients atteints de cancer qui se séparent de leurs conjoints ou divorcent, équivaut à celui de la population américaine globale, soit 11,6%.

Les chercheurs ont remarqué une différence dans la séparation et le divorce quand le patient concerné par ce diagnostic est une femme : il est alors de 20,8% alors qu'il est de 2,9 % quand le patient est un homme.

Le comportement des hommes laissant leurs épouses seules et malades pourrait s'expliquer par «leur manque de capacité, comparé aux femmes, à être attentifs à un partenaire malade», selon les chercheurs.

Ces derniers ont analysé 515 patients qu'ils ont suivi entre 2001 et 2002, jusqu'en février 2006.